L’économie collaborative est également appelée économie de partage : elle repose sur la mutualisation et l’échange de biens, de services, de savoirs, de temps ou encore de compétences. Elle connaît depuis quelques années une forte expansion, et permet le développement de valeurs telles que le lien social et l’écologie, tout en privilégiant l’usage par rapport à la possession. J’ai décidé de vous en parler aujourd’hui.
La définition exacte de l’économie collaborative
L’économie collaborative est une économie qui se développe d’égal à égal. Elle se traduit par l’échange entre particuliers de biens comme une voiture, un parking ou même une perceuse, de services comme des travaux de bricolage ou du covoiturage, voire de connaissances comme des cours d’informatique, des cours de cuisine ou de couture. La contrepartie peut être monétaire ou non, se traduisant alors par du troc, des dons ou même du volontariat.
Les mises en relation se font le plus souvent via une plateforme (merci internet). Deux facteurs essentiels ont joué dans l’essor de ce type d’économie : les technologies numériques, qui permettent de mettre en contact les gens entre eux ; les crises économiques et financières qui ont fait que les particuliers se sont mis à chercher des moyens alternatifs pour économiser de l’argent et disposer de revenus complémentaires.
Elle remet en cause les modèles économiques traditionnels : soit en copiant les modèles classiques de consommation, mais en passant par les ressources mises à disposition par les particuliers et non plus par les entreprises, avec des services inédits comme des prix moindres et des appréciations critiques sur les prestations ; soit en créant de toutes pièces de nouveaux services, comme par exemple le covoiturage.
Comment participer à l’économie collaborative?
Vous pouvez participer vous-même à l’économie collaborative de différentes façons, tant les secteurs d’activité dans lesquels elle se développe sont nombreux :
- Logement (location entre particuliers, échange d’appartement ou colocation)
- Transport (location de voitures, covoiturage, livraison collective, revente de billets de train)
- Alimentation (groupement de consommateurs, co-restauration)
- Biens quotidiens (échange ou revente de matériel d’occasion, location d’appareils divers comme une tondeuse ou un lave-linge)
- Habillement (dons, trocs de vêtements)
- Aide entre particuliers (courses, bricolage, jardinage, garde d’animaux)
- Enseignements (cours de soutien scolaire, apprentissage d’un instrument de musique, cours de bricolage ou de jardinage).
Vous pouvez même aller jusqu’à devenir auto-entrepreneur, un statut largement utilisé en économie collaborative : vous êtes indépendants, travailler selon vos désirs, avec de coûts d’investissement peu élevés.
Par ailleurs, en principe, l’ensemble des revenus dégagés de l’économie collaborative doivent faire l’objet d’une déclaration à l’administration fiscale, excepté les ventes d’occasion et le covoiturage. Mais en pratique, il est parfois difficile de déclarer des revenus qui servent uniquement à arrondir les fins de mois, et sont donc peu élevés. Il faut vraiment être un « faux particulier », qui réussit à s’octroyer des revenus importants par ce biais, pour être imposable.
Alors qu’attendez-vous pour participer à l’aventure ?
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